Article 1 : Pourquoi tu joues bien à l’entraînement mais pas en match ?
Tu connais cette sensation : à l’entraînement, tout passe, tu joues relâché, tu prends du plaisir. Puis en match officiel, c’est une autre histoire. Tes coups sont tendus, tes jambes plus lourdes, ton timing se dérègle, et tu perds confiance au fil des points.
Pourquoi une telle différence entre l’entraînement et la compétition ?
1. L’illusion du confort à l’entraînement
À l’entraînement, il n’y a rien à perdre. Tu frappes tes balles sans pression, tu testes sans crainte du résultat. Ton mental est en mode « expérimentation », ce qui favorise le relâchement et l’apprentissage. En match, le cerveau bascule en mode « survie », et la peur de l’échec bloque tes automatismes.
2. Le stress perturbe tes réflexes
Le stress provoque une crispation musculaire et un excès d’anticipation. Tu veux trop bien faire, alors que ton jeu naturel repose sur des automatismes inconscients.
Résultat : tes gestes deviennent mécaniques, moins fluides, et tes décisions tardent à venir.
3. Tu joues contre toi-même, pas contre l’adversaire
Quand tu rates en match, ton dialogue interne change. Plutôt que d’analyser objectivement, tu te critiques (« je suis nul », « c’était facile »). Cette auto-sabotage te coupe du jeu et de la bonne prise de décision.
4. Comment retrouver ton jeu de l’entraînement en match ?
Reproduire des situations de match à l’entraînement : jouer avec un enjeu, même fictif (ex. : si je perds ce point, 10 pompes).
Travailler la respiration et le relâchement : détendre les épaules, respirer profondément entre les points.
Changer ton dialogue interne : ne pas juger, mais analyser. « Pourquoi j’ai raté ? Manque de relâchement ? Mauvais placement ? »
En appliquant ces principes, tu vas progressivement rapprocher ton niveau d’entraînement et de match.