Tu pourrais croire que ce que tu vois, cette partie brillante sortie de l’eau, c’est toute sa grandeur. Mais tu sais quoi ? Ce n’est qu’une illusion. Sous la surface, cachée aux yeux du monde, repose une immense montagne de glace. Environ 95% de sa masse.
Ton esprit fonctionne exactement comme cet iceberg. Ta conscience ordinaire représente à peine 5% de ce que tu es vraiment. Le reste – 95% – c’est ton intelligence silencieuse, ton instinct, ta sensibilité, ta force d’adaptation, ton espace de calme.
Et c’est grâce à cette partie invisible que tu peux maintenir la partie visible. Alors aujourd’hui, embarque avec moi. Nous allons plonger sous la surface. Explorer cette immensité silencieuse, cet espace libre qui t’attend patiemment depuis toujours.
2. La distance entre mental et corps
Ferme un instant les yeux. Imagine-toi sur un court de tennis. Le soleil tape doucement sur tes épaules. Le bruit des balles résonne, régulier, rassurant.
Tu es là, raquette en main. Et pourtant, pour une fois, tu n’es pas complètement embarqué dans tes pensées. Tu sens ton cœur battre. Tu entends vraiment le bruit de tes pieds. Un espace s’est ouvert entre ton mental et ton corps.
Quand cette distance existe, tu n’es plus prisonnier de la peur de rater, ou du besoin de réussir. Tu es simplement là. Et dans cet espace… tu es puissant. Pas par l’effort. Par la simplicité d’être pleinement là.
3. Les 4 niveaux de conscience dans l’apprentissage
Tu vois cette ligne sur le sol, juste devant toi ? C’est le seuil. Le point de départ. Le moment où tout commence à se déployer.
- Incompétence inconsciente : Tu ne sais pas que tu ne sais pas. Tu frappes la balle sans comprendre pourquoi elle va dans le filet.
- Incompétence consciente : Tu réalises ce qui ne va pas, mais tu ne sais pas encore faire autrement. C’est un tournant essentiel.
- Compétence consciente : Tu sais quoi faire. Tu le fais, mais ça demande beaucoup d’énergie et d’attention.
- Compétence inconsciente : Le geste est intégré. Tu n’y penses plus. C’est devenu naturel. Ton jeu respire.
L’apprentissage, ce n’est pas un escalier droit. C’est une spirale. À chaque tour, tu gagnes en finesse, en fluidité, en présence.
4. Exemples concrets : tennis, langue et adaptation
Imagine que le tennis, c’est comme apprendre une langue.
- La technique : c’est le vocabulaire – tes coups de base.
- La tactique : c’est la grammaire – comment tu structures un point.
- Le style : c’est ta voix – ta personnalité sur le court.
Un souvenir à Melbourne… Je demande « Bourke Street » à la française. Pas de réponse. J’adapte mon accent. « Beurk Street ». Et là, tout s’ouvre. Sur un court, c’est pareil. Ce n’est pas la balle qui est le problème, c’est la manière dont tu l’envoies.
5. Accepter la réalité et l’erreur
La balle est dans le filet. C’est un fait. Pas un drame. Observer sans juger, c’est la clé. Dès que tu acceptes, tu redeviens maître du jeu.
6. La conscience supérieure : Chita et Akash
Akash, c’est cet espace subtil, silencieux, mais vibrant de vie. Chita, c’est la conscience pure, en toi, intacte. Quand tu joues depuis cet espace, ton jeu devient fluide, inspiré. Tu ne fais plus. Tu es.
7. Clôture et pratique finale : Isha Kriya
Isha Kriya : un pas vers toi-même. Une respiration, une présence, un souvenir : « Je ne suis pas le corps, je ne suis pas le mental. »
Pratique quelques minutes par jour. Et observe comment, peu à peu, ton jeu se transforme. Le tennis devient une danse. Et cette danse devient magnifique quand elle est guidée depuis le silence.
Si ce voyage t’a inspiré, je t’invite à lire l’article suivant : « Construire ses points comme on construit une posture ».
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