De la survie à l’optimisation : mieux comprendre ton cerveau pour mieux agir

Tu peux avoir toute la bonne volonté du monde, si tu ne comprends pas comment ton cerveau fonctionne, tu resteras l’esclave de tes réactions.
Pas parce que tu es faible.
Mais parce que tu es humain.

Le cerveau humain, c’est une machine formidable… mais profondément archaïque.

À l’origine, il est fait pour une seule chose : te maintenir en vie. Point.
Et dans une jungle peuplée de prédateurs, cette mission est noble et indispensable.

Le problème, c’est qu’aujourd’hui, le danger n’est plus un tigre caché derrière un buisson.

C’est un mail en retard, une réflexion désagréable, un match de tennis mal engagé, un échec que tu redoutes.

Ton cerveau, lui, ne fait pas la différence.
Il enclenche les mêmes vieux réflexes.

Face à une menace (réelle ou imaginaire), trois options automatiques :

Fuite (je pars en courant),

Agression (je m’énerve, je tape),

Paralysie (je fige, incapable d’agir).

Bienvenue dans le règne du cerveau reptilien.
Le plus ancien. Le plus primaire. Celui qui veut ta survie, quitte à t’empêcher de grandir.

Le deuxième étage, c’est ton cerveau limbique : il gère les émotions.
Peut mieux faire… mais souvent il suit la panique générale sans broncher.

Le troisième étage, enfin, c’est le néocortex : la partie rationnelle, capable d’analyse, de stratégie, d’innovation.
Le problème ?
Il arrive toujours après coup. Quand le feu est déjà déclaré.

C’est pour ça que tu dois apprendre à reprendre la main.
Pas en luttant contre ton cerveau.
Mais en l’éduquant.

Comment faire ?

D’abord : observation sans jugement.
Tu sens que ton cœur s’accélère, que tes pensées partent dans tous les sens ?
Très bien.
Observe.
Pas besoin de commentaire.
Pas besoin de t’auto-flageller.

Ensuite : action méthodique et précise.
Tu n’as pas besoin d’une révolution.
Tu as besoin d’un premier pas, concret, tangible.
Un geste simple.
Un choix clair.

Mais d’abord, commence par respecter les fondamentaux.
Car un grand champion, avant de penser à gagner, pense d’abord à ne pas perdre bêtement.

Le plis souvent ce sont nos émotions qui nous font défaut. Selon Sadghuru, maitre yogique, l’emotion est la partie juteuse d’une pensée.

-d’où l’interet de la meditation. Cest un nettoyage de l’esprit, comme si vous nettoyez votre chambre ou vous brosser les dents. Ca doit etre fait chaque matin.

Pour aller plus loin :