1. Comment peut-on bien jouer au tennis si l’on n’est pas propre à l’intérieur ?

Colère, ressentiment, anxiété… Ces états sont invisibles mais puissants. Ils perturbent notre attention, notre relâchement, notre capacité à ressentir. Et si ton corps sait ce qu’il doit faire mais que ton intérieur est tendu, comment veux-tu qu’il s’exprime librement ?

La pratique du yoga t’aide à retrouver cette propreté intérieure : en te reconnectant à ta respiration, tu en fais un allié. Tu renforces et assouplis les zones essentielles pour un joueur : le bas du corps, la colonne vertébrale, la nuque. Tu redeviens stable, enraciné.

2. Comment peut-on bien jouer si l’on n’est pas cohérent ?

Ça vient du mot latin « cohaerere » : co- (avec, ensemble) et haerere (adhérer, coller).

Ça veut donc littéralement dire : « tenir ensemble ».

C’est un état d’unité intérieure : quand ce que tu penses, ce que tu ressens et ce que tu fais vont dans le même sens.

Sur un court, ça change tout. Tu veux jouer relâché ? Alors ton émotion doit suivre cette intention. Sinon, tu crées du bruit, de la tension, une rupture.

Un joueur cohérent est stable, présent, ne perd pas d’énergie à lutter contre lui-même. Il est aligné.

3. Le mythe de la technique

La technique n’est qu’un outil et un outil ne vaut rien sans savoir pourquoi on l’utilise, quand on utilise et surtout… comment l’utiliser.

Une chaussure doit s’adapter à ton pied, pas l’inverse. Il en va de même pour ta technique.

Tu n’as qu’à regarder les coups droits de Nadal, Federer ou Djokovic : chacun a le sien, chacun s’est adapté.

Copier une technique sans comprendre ton corps, ton rythme et ton intention, c’est cacher un déséquilibre plutôt que le transformer.

Et le mental dans tout ça ?

Oui, il est utile. Mais il ne commande pas tout. Ce n’est pas par la pensée qu’on vit, c’est par la respiration. Si tu t’arrêtes de penser, tu es encore là. Mais si tu t’arrêtes de respirer, tout s’arrête. La respiration, c’est la base.

4. Cohérence (encore) : entre intention et émotion

Être régulier au tennis ne veut pas dire être monotone. C’est être cohérent. Si ton intention est de jouer relâché, mais que ton émotion est tendue, il y a un désalignement. Et ce désalignement te bloque.

Cohérence = intention claire + émotion agréable + action juste.

Et ça, ça s’entraîne.

5. Le yoga pour tout : attention, stabilité, sensibilité

Le yoga n’est pas réservé à ceux qui veulent faire le grand écart. C’est un chemin pour revenir à soi, pour mieux sentir ce qui se passe en toi pendant l’action. Plus tu développes ta sensibilité intérieure, plus tu gagnes en stabilité, en justesse, en attention.

Et c’est cette qualité d’attention – posée, continue, vivante – que tu peux intégrer de nouvelles compétences. Car avant le savoir-faire, il y a le savoir-être.

Activer ton système nerveux parasympathique, t’ancrer, te rendre plus conscient, c’est ce qui te permettra de jouer aligné, sans forcer.

Tu ne perds pas ta nature profonde : tu la révèles. Avec fraîcheur, joie et énergie. Ce n’est pas dans le manque ou la frustration que l’on progresse, mais dans la joie de découvrir, de sentir, d’évoluer.

6. Par où commencer ?

Tout dépend de toi. Ce site est conçu pour :

  • les débutants motivés,
  • les compétiteurs engagés,
  • les parents d’enfants qui font des tournois.
  • Choisis la rubrique qui te correspond. Et commence là. Pas besoin d’attendre que tout soit parfait.

    Commences à feuilleter les onglets et je te proposerais une expérience à faire en lien avec ce que tu as lu.

    À lire ensuite : Pourquoi l’équilibre est la clé d’un tennis solide et durable